Expositions sur les sciences de l’homme et du vivant

 » Je souhaiterais bien avoir plus parfaite intelligence des choses, mais je ne veux pas acheter si cherde STAEL-Marine 1954 qu’elle coûte. » Montaigne, Essais ll, X.

Illustration : Marine, Nicolas de Stael, 1954.
 
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Expositions : Tous parents, tous différents – Nous et les autres – L’origine de la vie – Bio-inspiration, le vivant comme modèle – Femmes inventives – Il était une fois La vie

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Tous parents, tous différents – Musée de l’HommeCouv. catalog. expo Ts parents Ts difféférents-M

Comprendre la diversité physique et génétique humaine – Exposition du Musée de l’Homme – Laboratoire d’Anthropologie Biologique – Ninian Hubert Van Blijenburgh – André Langaney – Alicia Sanchez-Mazas.19 panneaux 80 x 60 (illustration : catalogue de l’exposition 1995). A partir de 11 ans.
Une espèce et 7 milliards d’humains. Cette exposition propose de découvrir pourquoi et comment nous sommes tous parents, tous différents.Notre diversité visible. De toutes les espèces, notre espèce est l’une de celles qui présentent le plus de différences dans les formes et les couleurs.Déshabillons-nous. Laissons notre culture au vestiaire.La taille. Les tailles moyennes des humains peuvent être mises en relation avec les diversités des environnements qu’ils peuplent.La couleur de la peau. La couleur de peau moyenne d’une population humaine est en relation avec sa latitude d’origine : plus celle-ci est proche de léquateur, plus cette couleur est foncée.La perception de la diversité. Elle est infinie. L’unité du corps humain. A quelques détails près, chaque individu est construit avec les mêmes éléments.La diversité invisible. Les humains diffèrent non seulement par leur aspect physique, mais aussi par des caractéristiques invisibles.Les bases de la différence. Notre diversité biologique est déterminée génétiquement.Les variantes génétiques. Il existe des milliers de caractères génétiques variables. La combinaison de leur variantes est à l’origine de la diversité génétique.Les individus trépassent, les gènes passent. Transmis d’une génération à l’autre, les gènes témoignent de nos relations de parenté.Mêmes gênes = mêmes ancêtres. L’étude mondiale de la diversité génétique montre que toutes les populations humaines possèdent à peu près les mêmes variantes génétiques.Diversité génétique et migrations. Le réseau génétique reflète les chemins suivis par nos ancêtres au cours de leur conquête du monde.Des hommes comme nous depuis 100 000 ans. L’histoire de notre espèce commence il y a 100 000 ans seulement, avec l’apparition des premiers hommes modernes.Nous sommes tous des immigrés ! La paléontologie et la génétique permettent de reconstituer la manière dont les hommes modernes ont progressivement peuplé la terre.L’illusion des races. La diversité des humains est si importante et si compliquée qu’il est impossible de classer7 milliards d’individus en quelques races.TOUS PARENTS. Nous partageons tous de multiples fois les mêmes ancêtres. Tous parents par nos généalogies.TOUS DIFFERENTS. 80 milliard d’humains se sont succédés sur terre depuis notre origine commune19 panneaux 80 x 60Informations, texte de l’exposition et réservations : genevieve.terriere@orange.fr ; 06 80 66 45 62
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Nous et les autres, des préjugés au racisme

exposition du Musée National d’Histoire Naturelle. 10 panneaux. En ligne

UNE EXPOSITION IMMERSIVE DE CONCEPTS ET D’IDÉES, AU COEUR DES ENJEUX ACTUELS DE NOTRE SOCIÉTÉ, QUI MET LE PUBLIC FACE À SES PROPRES REPRÉSENTATIONS.

S’appuyant sur les découvertes les plus récentes de la biologie et des sciences humaines et sociales, l’exposition décrypte les phénomènes de racialisation et montre que le racisme est une construction sociale.

ÉTAT DES LIEUX. UNE EXPÉRIENCE DE LA « CONSCIENCE »

Que peuvent dire la science et la génétique sur le racisme ? Que nous apprennent les sciences humaines et sociales sur le racisme et les discriminations dans la société française d’aujourd’hui ? Un décryptage scientifique développé par des dispositifs immersifs questionne et témoigne des enjeux actuels de la société.

RACE ET HISTOIRE. UNE EXPÉRIENCE DE LA « CONNAISSANCE »

Comment s’est construite l’idée d’une prétendue hiérarchie des « races » ? L’histoire est convoquée pour

explorer la construction scientifique de la notion de « race » en France dans un contexte colonial complexe.

Puis trois exemples de racisme institutionnalisé par un État sont présentés, sous forme de films :

la ségrégation raciale aux États-Unis, le nazisme et le génocide rwandais.

MOI ET LES AUTRES. UNE EXPÉRIENCE DU « SENS »

Quels sont les mécanismes de construction du racisme ? Le visiteur prend la mesure des processus de catégorisation, de hiérarchisation et d’essentialisation à l’oeuvre dans la fabrique du racisme « ordinaire ».

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L’origine de la vie – CNRS – 16 panneaux 60 x 80

à travers l’Histoire – Des récits improbables aux scénarios réalistes.

L’Antiquité – Avec les théories de Platon et Aristote.

XVIIès L’interminable débat autour de la génération spontanée.

XVIIIèsLes premières théories scientifiques avec Linné et Buffon.

XIXès XXès Une soupe pas (entièrement) faite maison, avec Lamarck et Darwin.

Deux hypothèses naturalistes sur l’origine de la vie.

Invention de la génétique moderne avec Mendel et Pasteur.

Le tournant des années 1950 Emergence de la vie dans l’atmosphère terrestre ? .

Découverte de la structure de l’ADN.

Etude de l’évolution.

définir le vivant Inerte ou vivant ?

Où placer le curseur entre ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas ?

L’évolution dans la continuité.

Les êtres vivants sont majoritairement constitués d’eau et de carbone.

Les virus sont-ils vivants ?

Terre exception ? – La Terre, des conditions idéales.

Présence d’eau, de carbone, le climat, l’atmosphère, l’énergie solaire.

Un champ magnétique protecteur intense.

Emergence de la vie – La difficile quête des origines de la vie sur Terre.

Les plus anciennes traces avérées de l’existence de la vie datent de 3,5 milliards d’années.

Reproduire la vie en laboratoire ?

Comment (re)construire l’histoire du vivant ?

– Terre exception ? A la quête d’autres mondes vivants.

La vie sur d’autres planètes dans notre système solaire ?

Mars, satellites gelés, Europe Encelade.

La  saga continue Une quête sans fin. 

Lèvera-t-on un jour le voile sur la saga du vivant ? Une origine terrestre ou venue d’ailleurs ?

D’après le site : la saga du vivant – l’origine de la vie – CNRS

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Il était une fois LA VIE Pour la Science

L’histoire de la vie – L’Arn au commencement – ARN et ADN – La soupe aux chimères – L’explosion post-glaciaire – Tombée du cien ? – L’aube de la Faune : fossiles – Mers – récifs – Sources ydrothermales – La vie ailleurs ? – Seti – Les extraterrestres au cinéma ( Mars Attacks – E.T. l’extraterrestre – Alien – Le retour du Jedi – Starship Troopers – Dune – La guerre des mondes – Superman – Les gardiens de la galaxie6 Pourquoi pas ? – Une autre chimie – Une cellule « informatique » – Avec d’autres données physiques, la Vie ? Klein – Entretien : Chistophe Malaterre, philosophe, Marie Christine Maurel, biologiste.

22 panneaux 80 x 120

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Bio-inspiration, le vivant comme modèle – CNRS – En ligne

Observer et mieux comprendre la nature pour en répliquer le génie – Le vivant comme modèle

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 Femmes inventives – CNAM du Pays de la Loire.
 15 panneaux 80 x 160 (texte des panneaux, affiche et dépliant à disposition : geneviève.terriere@orange.fr). A partir de 11 ans.
logo_cnam
Panneau 1Portraits d’inventives Visuel inventive LAMARR  » Les femmes n’ont pas d’imagination ou du moins elles n’ont que cette sorte d’imagination qui rappelle et représente vivement les objets que l’on a perçus. Elles ne créent pas, mais reproduisent à merveille ; ce sont des copistes de premier ordre . » Jules Simon, L’ouvrière, 1861. Exposition produite par le Conservatoire national des arts et Métiers (CNAM) et le Musée des arts et métiers. Melle Quantin, un dispositif permettant de s’orienter rapidement dans les villes, grands magasins, usines…(1925).
 
Panneau 2Martine de Bertereau, baronne de Beausoleil (1590-1643) –  » ( … ) qu’une femme entreprenne de creuser et de percer les montagnes, cela est trop hardy, et surpasse les forces et l’industrie de ce sexe, et peut-être, qu’il y a plus de iactance et de vanité en telles promesses que d’apparence de vérité ! le renvoie cet incrédule, ( … ), aux histoires profanes, ( … ) , il y eust autrefois des femmes non seulement belliqueuses et habiles aux armes, mais encore doctes aux arts et sciences spéculatives, professées tant par les Grecques que par les Romaines , le ne suis pas venue en France pour y faire mon apprentissage, ou contrainte par nécessité. ( …) ». Elle accompagne son époux, un des premiers ingénieurs d’Europe, pour faire des recherches géologiques et minéralogiques en France, Allemagne et Suisse, en étudiant les gisements et les mines en activité. En 1626 elle publie La véritable déclaration faite au roy et à nos Seigneurs de son Conseil, des riches et inestimables trésors découverts dans le royaume de France, puis en 1640 La restitution de Pluton. Des mines et minièresde France. A l’époque les connaissances requises pour explorer les mines sont l’astrologie, la théologie mais aussi l’architecture, la géométrie, … l’hydraulique, et les instruments de recherche sont les verges sympathiques, le compas astronomique et la boussole minérale. Les époux sont pris pour des charlatans et meurent emprisonnés pour avoir demandé au Cardinal de Richelieu le remboursement de leurs frais ! En 1750, le savant Jean Hellot publie un état des mines en France à partir du catalogue de la baronne, belle revanche posthume.
 
Mme Labrousse, un appareil à laver la vaisselle (1912).
Randi Altschul, le premier téléphone cellulaire jetable (1999).
 
Panneau 3 Marie Pape-Carpantier (1815-1878) –  »La seule chose que je veuille et que je cherche, c’est le progrès de l’éducation. » Pédagogue, surveillante de  »salle d’asile » accueillant les enfants pauvres trop jeunes pour aller à l’école, directrice de la 1ère école normale maternelle, publie de nombreux ouvrages pédagogiques, insistant sur l’importance de la leçon de choses, 1ère femme à s’exprimer à la Sorbonne.  »Une école mérite d’être outillée comme un atelier. » Elle innove et crée ses propres outils d’institutrice : le boulier numérateur, la toupie spectrale, le polyphone, le mètre carré et le mètre cube articulé, le compteur décimétrique, le compas à hélices, les aiguilles horaires à principe visible, le lavabo à nappe globulaire d’eau courante objets montrés à l’Exposition universelle de 1878 et de nombreux ouvrages dont  » Notice sur l’éducation des sens et quelques instruments pédagogiques ».
 
Anne Pauline Crépin, la scie circulaire, brevetée en 1846, présentée à l’Exposition universelle de 1855 et d’autres inventions.
Mme Auzeric, un système de belote lumineuse (1902). Mme Siegenthaler, soutien-estomac pour damesPanneau 4Hedy Lamarr (1913-2000) – Actrice de cinéma reconnue , elle quitte l’Autriche et continue sa carrière à Hollywood aux côtés de Clark Gable. Elle rencontre en 1940 à Hollywood le compositeur Georges Antheil (1900-1959), pianiste compositeur et musicien de films) à qui elle soumet une idée pour participer à l’effort de guerre : protéger les transmissions radio des torpilles radioguidées américaines contre l’interception et le brouillage par les navires allemands. De son premier mariage avec Fritz Mandl, un marchand d’armes autrichien, elle garde des connaissances techniques, et les expériences musicales de Georges Antheil (les rouleaux de papier pour piano mécanique) lui donnent les clés pour réaliser son idée : utiliser un signal de diffusion rebondissant d’une fréquence à une autre à intervalles très rapides, pour commander une torpille par exemple ; ce signal ne peut être entendu ni brouillé. Malgré un brevet en 1942, cette invention n’est pris au sérieux et utilisé qu’en 1962, pendant la crise des missiles à Cuba puis pour la défense américaine. Elle représente la principale technologie anti-brouillage utilisée aujourd’hui .Melle Myers, des perfectionnements aux rails de chemin de fer (1902).
Mlle Laitner, un robinet à soupape (1950).Panneau 5 Stéphanie Louise Kwolek (1923…) –  » Pour inventer, j’utilise mes connaissances, l’intuition, la créativité, l’expérience, le bon sens, la persévérance, la souplesse et un travail acharné  ». Ne pouvant continuer ses études faute d’argent, elle devient technicienne dans un laboratoire de DuPont de Nemours puis intègre rapidement un laboratoire de recherche sur les nouveaux polymères. Elle découvre en 1965 le kevlar, une fibre polymère cinq fois plus résistante que le fer. Son nom apparaît dans 17 brevets déposés par DuPont de Nemours.Laurence Haquet, système d’analyse des déplacements des personnes dans les lieux publics (2000).Panneau 6Isabelle Angelo (1961 …) –  »Être un femme ingénieur et chef d’entreprise : un double défi  » . Ingénieure de l’ENSTA elle a en charge des projets en Recherche et développement chez Dassault Aviation, optimisation du calcul des trajectoires des avions, sécurisation du système d’armes du Rafale … Puis elle développe l’expertise sur Internet à la Direction centrale des systèmes d’information. Elle crée en 2001 la société Kotio sur la base de concepts informatiques innovants basés sur la signature électronique (reconnue légale depuis 1999), pour proposer à ses clients des solutions de sécurisation des communications, établissant des preuves ayant une valeur juridique devant les tribunaux. Sybilla Masters, un moulin à moudre le maïs (1715). Mme Florit, un télétransmetteur à infrarouge universel (2001).Panneau 7 Sophie Bouriez de Hauteclocque (1963 …) – ‘‘ C’est de l’alliance insolite entre une grille de typographe et une équerre transparente qu’est née mon invention : l’équerre millimétrique ». Bricolant et expérimentant depuis son enfance dans une famille de scientifiques, elle veut soudain devenir architecte pour croiser arts, sciences et techniques. Elle améliore alors ses outils d’architecte, avec un brevet en 1999 pour l’équerre  »géométrie facile » présentée au Salon international de Genève en 2001 et maintenant utilisée dans les milieux scolaires et professionnels.Sarah Mather, un télescope sous-marin (1845). Mme Planche, un parachute pour avions (1925). Panneau 8 Karine Marguier-Cassan (1969…) –  » La frontière ente la création et l’invention est infime ». Elle invente depuis toujours, entre ses passions, travaux manuels, poterie et son métier de responsable d’une équipe dans une salle des marchés. A partir de cartons d’un déménagement elle fabrique ses premiers jouets en carton, puis les rend pliables, ce qui ne prend pas de place et coûte peu cher. L’enfant utilisateur peut y exercer sa créativité en matière de décoration. Elle prend un brevet en 2001 ‘ jouet réalisé par montage et pliage d’au moins un flan en matière semi-rigide » et se met à la recherche de distributeurs…Marie Colinet-fabry, l’extraction par aimant d’un corps étranger dans l’oeil – Sage-femme à Genève, son mari chirurgien lui enseigne la chirurgie. En 1624 elle est la première à utiliser un aimant pour extraire des fragments de fer dans un œil. Cette technique sera utilisée aux 18ème et 19ème s.Sarah Boone, une planche à repasser (1892).Mme Bessy, un brûleur à gaz à surface de chauffe uniforme (1970).Panneau 9 Laurence Bourgeois (1964…) et Elisabeth Hertzfeld (1972…) –  » Faire du desing simple et intelligent ». L’invention, un luminaire modulaire en très basse tension, constitué de briques de lumière à construire, dont on peut modifier la forme à volonté par une architecte et une scénographe. Elles créent leur société, Remake Desing en 2003 et déposent un brevet. Prix du meilleur objet design 2003 du Salon maison et objet. En vente dans des grands magasins et plusieurs villes d’Europe.Mellitta Bentz (1873-1950), le filtre à café dont le succès lui a donné le nom de mellitta. Mme Calamai, un parapluie à  couverture inscrite dans une figure géométrique substantiellement elliptique (1980).Panneau 10 Cécile Réal (1973 … ) –  »Rendre accessibles à chacun les technologies les plus innovantes ». Ingénieure de l’Université de Technologie de Compiègne, embauchée dans une filiale du CEA, elle travaille sur un nouveau matériau le pyrocarbone inventé par le CEA pour fabriquer des valves cardiaques. Identifiant des applications différentes et profitant du fait que peu d’équipes de recherche maîtrisent le procédé de fabrication de ce matériau, en compagnie de deux ingénieurs elle crée Bioprofile pour fabriquer des prothèses de main destinées à remplacer les articulations des patients souffrant d’arthrose, puis des prothèses de hanche et de genou, distribués dans le monde entier. Son entreprise reçoit le Trophée de l’innovation en 2000. Caroline Garcin, une couseuse automatique brevetée (1872). Mlle Baumann, un véhicule maritime et aérien (1899). Mlle Borel, un support de téléphone articulé (1954).Panneau 11Anne-Julia Audray – ‘‘ La voix dit tout ». Elle a deux carrières : cantatrice jusqu’à 38 ans puis PDG de sa société Vocebella crée en 2001. Parallèlement à sa carrière de soprano colorature, elle accompagne en tant que  »coach » des hommes publics, politiciens, journalistes, entrepreneurs, afin de leur apprendre à  »trouver leur voix ». Elle crée la première méthode de solfège chanteur pour adultes et met au point un logiciel de formation. La thèse de départ est de rendre objective la voix humaine afin de l’évaluer et la mesurer. Elle a dressé uns typologie de la voix humaine, laissant apparaître des caractéristiques communes entre la personnalité des individus, leur caractère, leur physique ou leur occupation professionnelle. Les chercheurs du CNRS l’ont aidé à effectuer une étude de faisabilité technique tenant compte de l’état des connaissances scientifiques dans ce domaine, et une société de conseil en informatique a conçu sous ses directives deux logiciels commercialisés par sa société., avec des dépôts de brevets. Ces outils concernent les personnes qui parlent intensément en public : professeurs, avocats, commerciaux, journalistes… un logiciel forme à ‘‘parler pour convaincre », l’autre surveille la qualité de la conversation avec le client. Ces techniques permettent d’estimer la tonicité, la présence, l’intonation, la justesse et le débit de la voix.Sémiramis , reine légendaire d’Assyrie et de Babylone, aurait pour origine une reine, Sammuramat, ayant vécu au 9ème s. avant J.-C. . Elle incarne l’esprit bâtisseur des babyloniens. Elle est créditée de grandioses travaux de fortification et d’urbanisme. On lui doit les fameux jardins suspendus de Babylone,  »merveilles du monde ». Elle fait ouvrir des routes, irriguer des terres stériles, creuser des tunnels et conçoit même des machines militaires.Mme Kerjan, un vélo électrique à énergie solaire (1993). Mme Mauduit, un filtre purificateur d’eau (1940).

Panneau 12 Un peu d’histoire Jusqu’au début du 20ème s. seules les universités forment des femmes dans le domaine des sciences et des techniques. Ce n’est qu’au début du 20ème s. que certaines grandes écoles françaises ouvrent leurs portes aux femmes ; avant 1930, il faut vraiment avoir l’esprit d’une pionnière pour entrer dans l’une des écoles d’ingénieurs acceptant les femmes. Aujourd’hui, 23 % des élèves ingénieurs et 16 % des ingénieurs en exercice sont des femmes. Près d’un siècle pour que toutes les écoles d’ingénieurs s’ouvrent aux femmes !

Mlle Dosne, une nouvelle machine à écrire dans la poche ou dans toute autre position à volonté (1899).

Panneaux 13, 14, 15 L’Association française des femmes ingénieurs fi – Cette association regroupe des femmes diplômées et des scientifiques qui exercent ou ont exercé des métiers d’ingénieurs. Elle contribue, entre autres à la promotion des femmes ingénieurs en intervenant dans les établissements d’enseignement.

L’association fait une analyse de la population des femmes ingénieurs. 23 % de femmes dans les écoles d’ingénieurs en 2000 (4,4 % en 1968). En proportion supérieure à la moyenne dans les écoles de chimie, physique et agronomie mais très minoritaires en électronique, mécanique et productique.

Être ingénieur n’exclut pas d’être mère puisque leur taux de fécondité est comparable à celui de la population des femmes françaises.

La situation des femmes ingénieurs en 2002 : 1 % de dirigeantes (à comparer aux 7 % des postes de cadres dirigeants tenus par des femmes en 2003) ; majoritairement avec des fonctions d’études, recherche, développement ou projet ; en proportion plus basse que les hommes dans la production ; mais plus nombreuses que les hommes dans les fonctions connexes à la production, approvisionnement, logistique, qualité, sécurité, organisation et maintenance. Leur proportion dans l’enseignement et la formation continue est de 2 % en 2002 (5 % en 1995), plus élevé que pour les hommes.

Le salaire médian des cadres en 2002 est de 46 000€, environ 42 000€ pour les femmes (salaire moyen de la population masculine en 2002, 20 440 €, pour les femmes 17 540€ ).

Mme Risac, une nouvelle pile à liquide dite  »Lavolta » (1902).

Mme Abadie, des lampes à décharges luminescentes (1960).

Marguerite Adam, un sur-emballage pour transporter des contenants alimentaires, ou autres (2000).

Mme Frouin ,une maison à pièce unique à transformations (1924).

Mme veuve Cousteau, un avion à ailes repliables (1930).

Informations et réservation : geneviève.terriere@orange.fr

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Films : voir l’article  » films scientifiques  ».

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Expositions de l’Espace des Sciences de Rennes (www.espace-sciences.org ; 02 23 40 66 46 ; diffusion@espace-sciences.org).

Se repérer en mer – La médecine en Bretagne du 18ème siècle à nos jours.

Sommes-nous tous de la même famille ? 12 panneaux, 4 plateaux de jeux, 7 clips vidéo, 1 fichier numérique et dossier numérique.

• 7 milliards d’hommes et de femmes à la surface de la Terre, très différents entre eux, selon leur origine ou celles de leurs parents. Pourtant ils vivent ensemble dans les mêmes grandes villes, exercent les mêmes métiers, avec les mêmes talents… et les mêmes défauts. Ils peuvent s’aimer et faire des enfants ensemble. Leurs langues, leurs coutumes et leurs religions dépendent du pays où ils sont nés ou de ceux de leurs parents… quelle diversité ! Les immenses progrès de la biologie permettent d’affirmer que tous les humains ont une origine commune assez récente. Ils partagent une même généalogie, très compliquée, et constituent donc une seule et même famille… nous sommes tous parents ! En s’installant sur l’ensemble de la planète nous avons acquis des aspects et des cultures différentes, toutes passionnantes, et nous continuons à voyager et à déménager… en nous intéressant à nos origines avec des chercheurs, préhistorien, paléontologue, généticien, anthropologue, mathématicien, historien, géographe et sociologue, qui, chacun à leur manière, expliquent l’origine de notre grande famille et son histoire.

 
 

 

 

 

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