Exposition IG-Nobel

« Il n’y a point de génie sans un grain de folie » Aristote – Image en l’honneur de Rosalind Franklin

Sparkling dna double helix of stars in night sky --- Image by © Ian Cuming/Ikon Images/Corbis

Sparkling dna double helix of stars in night sky — Image by © Ian Cuming/Ikon Images/Corbis

Expositions «  iG-Nobel »  – 2022 – 2023 – 2024 

 Parodie des Prix Nobel, les prix Ig-Nobel sont décernés chaque année en septembre à dix recherches scientifiques qui « font d’abord rire les gens, puis les font réfléchir » .

Les gagnants reçoivent plusieurs millions de dollars du Zimbabwe = zéro ! 

La cérémonie s’est tenue le 15 septembre 2022,en visio- conférence à cause de la Covid-19.

Exposition : Les Ig(nobles)-Nobel décernés en 2022 

Cardiologie appliquée : E. Prochazkova, E. Sjak-Shie, F. Behrens, D.Lindh, et M. Kret, pour « avoir cherché et trouvé des preuves que, quand de nouveaux partenaires romantiques se rencontrent pour la première fois, et sont attirés l’un par l’autre, leurs battements de coeurs se synchronisent ».

Littérature : E. Martínez, F. Mollica, et E. Gibson, pour « avoir analysé ce qui rend les documents juridiques inutilement difficiles à comprendre ».Biologie : S. García-Hernández et G. Machado, pour « avoir étudié si et comment la constipation affectait les perspectives d’accouplements des scorpions »

.Médecine : M. Jasiński, M. Maciejewska, A. Brodziak, M. Górka, K.Skwierawska, W.Jędrzejczak, A. Tomaszewska, G. Basak, et E. Snarski, pour « avoir montré que, lorsque les patients subissent certaines formes de chimiothérapie toxique, ils souffrent moins d’effets secondaires nocifs lorsque de la crème glacée remplace un composant traditionnel de la procédure ».

Ingénierie : G. Matsuzaki, K. Ohuchi, M. Uehara, Y. Ueno, et G. Imura, pour « essayer de découvrir comment les gens utilisent leurs doigts pour tourner un bouton de contrôle rotatif ».Histoire de l’art : P. de Smet et N. Hellmuth pour leur étude « Une approche multidisciplinaire des scènes de lavement rectal rituel sur la poterie maya ancienne ».

Physique : F. Fish, Z-M. Yuan, M. Chen, L. Jia, Chunyan Ji et Atilla Incecik, pour « avoir essayé de comprendre comment les canetons parviennent à nager en formation ».

Paix : J. Wu, S. Számadó, P. Barclay, B. Beersma, T. Dores Cruz, S. Lo Iacono, A. Nieper, K. Peters, W. Przepiorka, L. Tiokhin et P. Van Lange, pour « avoir développé un algorithme pour aider les gens qui répandent les rumeurs à décider quand dire la vérité et quand mentir ».

Économie : A. Pluchino, A. E. Biondo et A. Rapisarda, pour « avoir expliqué, mathématiquement, pourquoi le succès ne revient pas le plus souvent aux personnes les plus talentueuses, mais plutôt aux plus chanceuses ».

Biologie : S. García-Hernández et G. Machado, pour « avoir étudié si et comment la constipation affectait les perspectives d’accouplements des scorpions ».
Histoire de l’art : P. de Smet et N. Hellmuth pour leur étude « Une approche multidisciplinaire des scènes de lavement rectal rituel sur la poterie maya ancienne ».

Exposition : les Ig(nobles)-Nobel décernés en 2023 

Chimie et géologie J. Zalasiewicz, pour avoir expliqué « pourquoi de nombreux scientifiques aiment lécher les cailloux ».

Littérature : C. Moulin, N. Bell, M.Turunen, A.Baharin et A.O’Connor pour avoir étudié « les sensations qu’ont les gens quand ils répètent un seul mot un très, très, très, très, très, très, très grand nombre de fois ».

Ingénierie mécanique : T. F.Yap, Z. Liu, A. Rajappan, T.Shimokusu et D.Preston pour « ranimer des araignées mortes de sorte à les utiliser comme outils mécanique de saisie ».

Santé publique : S. Park, pour avoir « inventé les toilettes de Stanford, un appareil qui utilise un grand nombre de technologies – dont une bandelette pour l’analyse des urines, un système de vision assistée par ordinateur pour analyser les excréments, un capteur de l’image du fessier couplé avec une caméra d’identification et un relais de télécommunications – permettant de monitorer et d’analyser rapidement les substances excrétées par les humains ».

Communication : M. J. Torres-Prioris, D. López-Barroso, E. Càmara, S. Fittipaldi, L. Sedeño, A. Ibáñez, M. Berthier pour avoir « étudié les activités mentales de personnes expertes pour parler à l’envers« .

Médecine : C. Pham, B. Hedayati, K. Hashemi, E. Csuka, T. Mamaghani, M. Juhasz, J. Wikenheiser et N. Mesinkovska, pour « avoir utilisé des cadavres afin de déterminer s’il y a le même nombre de poils dans les deux narines d’une personne ».

Nutrition : H. Miyashita et H. Nakamura, pour « leurs expériences destinées à déterminer comment les baguettes et les pailles électriques peuvent changer le goût de la nourriture ».

Éducation : K. Tam, C. Poon, V. Hui, W. van Tilburg, C. Wong, V. Kwong, G. Yuen et C. Chan, pour avoir « étudié méthodiquement l’ennui chez les enseignants et les élèves ».

Psychologie S. Milgram, L. Bickman pour leurs « expériences sur une rue en ville pour voir combien de passants s’arrêtent pour regarder en l’air quand ils voient des inconnus regarder en l’air ».

Physique : B. F. Castro, M. Peña, E. Nogueira, M. Gilcoto, E. Broullón, A. Comesaña, D. Bouffard, A. C. Naveira Garabato Carballido, pour avoir « évalué dans quelle mesure le mélange de l’eau des océans est affecté par l’activité sexuelle des anchois».

Exposition : Les Ig(nobles)-Nobel décernés en 2024 

Paix : J. Hagelin de Maharishi University of Management et de l’Institut de science, qui a promu la pensée pacifique par sa conclusion expérimentale que « 4 000  entraînés peuvent faire baisser de 18 % la criminalité à Washington ». 

Médecine : ce prix a été décerné : – au patient X, vétéran du corps des United States Marine Corps, victime d’une morsure venimeuse de son serpent à sonnette domestique, « pour son usage acharné de la thérapie des électrochocs » ; à sa propre demande, les fils de commande d’une bougie ont été attachés à sa lèvre et le moteur de la voiture a tourné à 3 000 tours par minute pendant cinq minutes. – au docteur R. C. Dart du Centre anti-poison des Montagnes Rocheuses et au docteur R.A. Gustafson de l’Université d’Arizona, pour leur rapport médical « Le non-fonctionnement des électrochocs contre le venin des serpents à sonnettes ».

Entomologie : R.A. Lopez de Westport, New York, vétérinaire, pour sa « série d’expérimentations consistant à récupérer des gales auriculaires, les insérer dans ses propres oreilles, puis observer attentivement les résultats ».

Psychologie : L. K. Yew, ancien premier ministre de Singapour, praticien de la psychologie du renforcement négatif, pour « son étude de trente ans sur les effets de la punition sur trois millions de citoyens de Singapour pour cracher et mâcher du chewing-gum dans la rue ou pour nourrir les pigeons ».

Littérature : L. R. Hubbard, auteur de science-fiction et « fondateur de la Scientologie, pour son livre, La Dianétique ».

Chimie : B. Glasgow, sénateur du Texas, auteur d’une législation logique, pour avoir soutenu « la loi de 1989 sur le contrôle des drogues rendant illégal l’achat de béchers, fioles, éprouvettes ou autre verrerie de laboratoire sans permis ».

Économie : J. P. Davila (Chili), négociant de contrats à termes « pour avoir ordonné à son ordinateur d’« acheter » quand il voulait « vendre », et par la suite avoir tenté de recouvrer ses pertes en faisant des échanges de moins en moins profitables faisant finalement perdre 0,5 % de PIB au Chili ». Ses prouesses implacables inspirèrent ses compatriotes à formuler un nouveau verbe, « devilar », signifiant « foirer royalement les choses ».

Mathématiques : lEglise baptiste du sud de l’Alabama, mesureurs mathématiques de la moralité, « pour leur estimation, comté par comté, du nombre de citoyens de l’Alabama qui iront en enfer s’ils ne se repentent pas ».

Biologie: W. B. Sweeney, B. Krafte-Jacobs, J. W. Britton, et W. Hansen pour « leur

étude sur la fréquence de la constipation chez les soldats américains »

 

 

 

 

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