Expositions Environnement

A l »échelle cosmique, l’eau est plus rare que l’or »  Hubert Reeves

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Exposition « Comprendre le climat »  ONERC – 10 panneaux 80 x 110

Mieux comprendre ce phénomène complexe et en mesurer les conséquences, faits et chiffres à l’appui.

Un PHÉNOMÈNE complexe en marche

La France ENGAGÉE dans la lutte

Une problématique MONDIALE

Le GIEC qu’est-ce que c’est ?

LES IMPACTS déjà visibles

Les impacts déjà visibles sur l’OCÉAN et le LITTORAL

Les impacts déjà visibles sur la BIODIVERSITÉ

Comment agir ? L’ ADAPTATION

PATRIMOINE CULTUREL et changement climatique

onerc@developpement-durable.gouv.fr

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Image CNRS Concours 2022 - Le cote bleu de la force

Exposition  » Le climat change »  ONERC – 10 panneaux 80 x 120

1 – Le climat change – Comprendre les dernières avancées scientifiques synthétisées dans le 5ème rapport du GIEC et dans les rapports des équipes françaises de recherches sur le climat.

2 – Ce que l’on observe Aujourd’hui l’influence de l’homme sur le réchauffement climatique est clairement établi – Des changements observés dans toutes les composantes du climat, atmosphère, océans, glaces, végétations, et dans toutes les régions du monde.

3 – Ce que l’on observe Le bilan énergétique de notre planète est de plus en plus élevé.

Le système Terre / océan / atmosphère reçoit davantage d’énergie qu’il n’en renvoie dans l’Espace.

4 – Ce que l’on observe – Les ressources en eau, les secteurs économiques, la biodiversité sont impactés.

5 – Ce que l’on explique – Le climat de la Terre a toujours changé et il a traversé naturellement plusieurs cycles de réchauffement et de refroidissements planétaires depuis les 800 000 dernières années. Mais les facteurs naturels ne permettent pas d’expliquer à eux seuls l’ampleur, la rapidité et les caractéristiques des changements climatiques actuellement observés sur la planète.

6 – Les outils de la connaissance Etudier le climat passé permet de mieux comprendre le fonctionnement du système climatique et d’anticiper ses évolutions futures. Le constat se repose à la fois sur un ensemble de mesures récentes et des informations indirectes issues des archives paléoclimatiques.

7Ce que l’on projette Selon le 5 ème rapport du GIEC, résultat de 12 000 publications scientifiques, le changement climatique aura des conséquences sur tous les continents, et dans tous les océans. « La probabilité d’impacts graves étendus et irréversibles s’accroît avec l’intensification du réchauffement climatique » avertissent les experts.

8 Les outils de la simulation Les futurs possibles pour le climat dépendent de l’évolution démographique et économique de la société (représentés par des scénarios socio-économiques), et de la réponse du climat (représenté par des modèles numériques) et de la variabilité interne du système climatique.

9Ce que l’on peut faire Le changement climatique représente une menace pour l’homme et les écosystèmes partout sur la planète. Pour faire face à cet immense défi des actions complémentaires sont misent en œuvre : l’atténuation du gaz à effet de serre, l’adaptation aux effets du changement climatique, les négociations climatiques mondiales et l’aide au développement.

10Changement climatique, les impacts Carte des impacts déjà visibles et à revois d’ici 2050.

Feux de forêts – Crues – Ilots de chaleur – Inondations – Submersions – Cyclones – Baisse de l’enneigement.

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Exposition « Le changement climatique et l’effet de serre »  Océanopolis – 2 panneaux 60 X 80

1 – Un phénomène naturel : l’effet de serre

L’effet de serre est un phénomène naturel de la basse atmosphère. Il contribue à retenir une partie de l’énergie solaire reçue à la surface de la Terre et à maintenir l’équilibre thermique de la planète.

2 – Le changement climatique – Ses conséquences :

Elévation du niveau de la mer. L’augmentation du niveau de la mer est due principalement à 2 phénomènes, la dilatation thermique de l’eau et la fonte des glaciers continentaux. Ces phénomènes sont très lents. La hauteur moyenne des océans est montée d’une quinzaine de cm, à raison de 1, 8 cm par an entre 1961 et 2003 selon le GIEC. Pendant la même période la température de la Terre a augmenté de 0,6°C.

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition » Une Terre, des solutions »  IRD – 17 panneaux 80 x 120

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Exposition  » L’Océan aux pieds d’argile » CNRS – IFREMER – 19 panneaux 80 x 120

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Exposition « Sols et changement climatique »  FAO – 4 panneaux 60 x 80

Panneau 1 – Les sols sont vulnérables Les sols sont affectés par le changement climatique.

DES CONSÉQUENCES MULTIPLES Le changement climatique se traduira en Europe par des étés plus secs.

Par des évènements extrêmes entrainant érosion, inondations, dessication et baisse de la fertilité des sols.

L’augmentation de température accélère la décomposition des matières organiques du sol.

En se réchauffant, les sols gelés du grand nord et les sols des tourbières, très riches en matières organiques, risquent d’émettre de grandes quantités de gaz à effet de serre (CH4 et CO2).

Les matières organiques aident les sols à s’adapter au changement climatique, en améliorant l’infiltration et la rétention de l’eau dans le sol.

Augmenter la teneur en matière organique des sols est une stratégie triplement gagnante !

Veiller à un urbanisme respectueux des sols et plus économe en surfaces artificialisées.

Panneau 2 – Les sols puits de carbone – Les sols peuvent atténuer le changement climatique en stockant du carbone.

IL Y A URGENCE À AGIR POUR RÉDUIRE L’EFFET DE SERRE Réduire les émissions d’un facteur pour améliorer l’efficience énergétique dans le bâtiment, les transports… Et augmenter les puits naturels de carbone, comme ceux des sols.

LE CYCLE DU CARBONE PASSE PAR LES SOLS Les sols stockent du gaz carbonique (CO2) pris dans l’atmosphère. Le CO2 de l’atmosphère est transformé par la photosynthèse des plantes en matières organiques qui restent ensuite piégées dans les sols.

Les sols émettent aussi naturellement des gaz à effet de serre (GES). Les organismes du sol consomment

les débris végétaux, respirent et émettent du CO2. D’autres gaz à effet de serre, méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O), peuvent être émis par les sols selon leurs conditions d’humidité et de fertilisation.

L’usage des sols joue sur les entrées et sorties de carbone des sols. La végétation et les sols sont capables de « pomper » le CO2 en trop de l’atmosphère.

Oui, le stockage de carbone dans les sols est possible, les bonnes pratiques d’usage des sols le permettent.

Stopper les dégradations des sols qui réduisent le puits de carbone.

Panneau 3 – Les sols sont riches en carbone – Les matières organiques des sols sont précieuses.

LE CARBONE, PRINCIPAL CONSTITUANT DES MATIÈRES ORGANIQUES – Le carbone du sol est sous forme de molécules organiques dont la moitié est du carbone. La matière organique fraîche qui arrive au sol (résidus de végétaux naturels, de culture, animaux et micro-organismes…) est fragmentée, puis progressivement décomposée et minéralisée par les organismes vivants du sol constituant la matière organique.

Les usages des sols et les pratiques agricoles qui augmentent le taux de carbone et celui de la matière organique des sols sont sont bénéfiques à la fois pour éviter l’érosion, la désertification pour atténuer les changements climatiques et pour améliorer la fertilité des sols et la biodiversité.

Valoriser le rôle des sols en matière de séquestration du carbone et de lutte contre le changement climatique

Panneau 4Les sols sont améliorables – Stocker du carbone dans les sols est possible en agriculture au Nord comme au Sud.

POUR AUGMENTER LES STOCKS DE CARBONE : LE PLUS EFFICACE EST D’AUGMENTER LES ENTRÉES DE CARBONE AU SOL Il n’y a pas de solution unique. Il est nécessaire d’adapter ces différentes techniques selon les conditions environnementales, sociales et culturelles.

Développer les recherches pour évaluer et comprendre l’effet des pratiques et usages des sols sur leurs stocks de carbone, en fonction des types de sols. Développer des méthodes de mesure innovantes. Etudier l’adoption des meilleures pratiques. Concevoir les politiques publiques qui facilitent cette adoption.

Développer la recherche et l’expérimentation sur l’agroforesterie et les pratiques agronomiques améliorant l’état

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Exposition  » Un Espace pour le climat »  CNES – 2 panneaux 60 x 80

1 – Quand le climat devient une menace.

Evènements météo extrêmes – recul des glaciers – montée des eaux… En à peine deux décennies, les données spatiales se sont révélées indispensables à notre compréhension du phénomène.

Le CNES, avec ses partenaires, démontre chaque jour la pertinence des solutions spatiales dans l’évaluation des causes et des conséquences des bouleversements qui s’annoncent.

ATMOSPHERE – Quel est l’impact des aérosols (particules en suspension dans l’air) et nuages dans le changement climatique ? Accentuent-ils le réchauffement ou contribuent-ils au contraire à refroidir l’atmosphère par effet parasol ? Pour mieux le comprendre le CNES a lancé, avec la NASA, les satellite  »Parasol » et  »Calypso ».

EAU – L’eau est l’élément fondamental du développement, sécurité alimentaire, énergie ou santé. Les menaces que le changement climatique font peser sur l’eau mettent en péril les besoins essentiels des populations. Tous les voyants sont au rouge : baisse de la pluviométrie de 10 à 30 %, intensification des catastrophes naturelles (inondations, sécheresses). Un stress hydrique planétaire sans précédent pourrait être la première manifestation dramatique du changement climatique.

FORETS – Le satellite  »Biomass » cartographie les forêts afin d’évaluer la quantité de carbone stockée et connaître son impact sur le climat.

GLACIERS – Avec 200 000 glaciers et 2 calottes polaires représentant une grande partie des réserves d’eau douce, les glaces constituent un élément essentiel de la biosphère. Quel est le rôle exact de la fonte des glaces dans l’augmentation du niveau des mers ? Dans ces régions souvent hostiles et peu accessibles, il est particulièrement difficiles de recueillir des données in situ.. La télédétection spatiale joue un rôle majeur pour y répondre.

OCEANOGRAPHIE – La surface terrestre comporte 71 % d’eau. Pour mieux comprendre les changements climatiques il faut s’intéresser aux dynamiques océaniques. En effet les océans stockent de grandes quantités de chaleur, qu’ils redistribuent d’un bout à l’autre de la planète : l’eau, chauffée par le soleil sous les tropiques, est transférées par les courants vers les côtes tempérées où elle se refroidit en cédant sa chaleur à l’atmosphère. Devenue plus froide, et donc plus dense, elle s’enfonce en grande profondeur pour redescendre vers les zones équatoriales, selon un circuit qui dure plus d’un millier d’années. Le satellite  »Jason » du CNES mesure le niveau des océans ; il monte en moyenne de 3mm/an en raison de la quantité de chaleur enmmaganisée par les océans et l’apport d’ eau douce provenant de la fonte des glaciers. Il mesure également des températures de surface, la quantité de plancton grâce à la couleur de l’eau, la salinité, les vagues…

STRATOSPHERE – Des ballons sont également envoyés dans la stratosphère pour étudier le climat, comme la quantité de vapeur d’eau…

SANTE – Le changement climatique est un facteur propice à l’apparition de maladies infectieuses, leur dispersion. Par exemple dans le cas des maladies transmises par des moustiques, la télé-détection permet de recenser les points d’eau susceptibles d’abriter des larves, stade où il est encore possible d’agir préventivement (paludisme, dengue…).

2 – Satellites et ballons pour étudier les causes et conséquences du changement climatique.

Convention des Nations Unies pour le changement climatique : limiter à 2° l’augmentation de la température d’ici 2050 et réduire de 50 % les gaz à effet de serre liés aux activités humaines.

Le GCOS (Global Climate Observing System) a identifié une cinquantaine de variables climatiques essentielles, toutes techniquement et économiquement accessibles à l’observation systématique ; 26 le sont actuellement depuis l’espace par le CNES et ses partenaires (NASA… ) en plus des mesures effectuées in situ.

Le CNES, avec ses partenaires, démontre chaque jour la pertinence des solutions spatiales dans l’évaluation des causes et des conséquences des bouleversements qui s’annoncent. Constituant des pôles de données scientifiques (pôle Atmosphère, pôle Surfaces continentales, pôle pôle Océan, pôle Terre solide) elles sont utilisés par de nombreux chercheurs. 2 000 scientifiques utilisent les données recueillies par le pôle thématique Atmosphère ICARE du CNES.

EAU – OCEANS – OCEANOGRAPHIE – Affaiblissement du Gulf Stream (courant océanique chaud qui adoucit le climat de l’ Europe occidentale) prévue, avec un refroidissement important sur l’Europe du nord de -5°C. 5 millions de km² en 2014 minimum de surface de la banquise arctique, réchauffement 2 fois plus rapide que la moyenne mondiale. La fonte des glaciers est suivie par télédétection.

SWOT satellite CNES-NASA qui scrute les eaux du globe, océans et eaux de surfaces continentales en mesurant les hauteurs d’eau et les dérives spatio-temporelles des fleuves, lacs, rivières, ruisseaux, zones inondées… avec un altimètre radar interféromètre. En onze jours son imageur 3D couvre la totalité de la surface terrestre à très haute résolution.

SMOS mesure les températures de surface, la quantité de plancton, la salinité les vagues.

SCAT satellite chinois étudie l’état de la mer (mission franco-chinoise CFOSAT) avec le radar français Swim qui surveille les vagues et les vents. Les deux phénomènes sont couplés : les vagues naissent de l’énergie transmise par le vent.

JASON satellite du CNES mesure le niveau des océans ; il monte en moyenne de 3mm/an en raison de la quantité de chaleur enmmaganisée par les océans et l’apport d’ eau douce provenant de la fonte des glaciers. Il mesure également les températures de surface, la quantité de plancton grâce à la couleur de l’eau, la salinité, les vagues…

Pour mieux le comprendre le CNES a lancé, avec la NASA, les satellite  »Parasol » et  »Calypso ».

ATMOSPHERE – METHANE – NUAGES – STRATOSPHERE – La Mission satellitaire Merlin(franco-allemande) observe l’évolution du méthane, puissant gaz à effet de serre, dans l’atmosphère, de jour comme de nuit, en suivant les sources et les puits de méthane avec un satellite du CNES.

CALYPSO petits satellites sur une même orbite, chacun étudiant un paramètre de l’atmosphère pour analyser les nuages et les aérosols (CNES – NASA) METOP-SG satellite pour étudier plusieurs gaz atmosphériques et leur impact sur l’effet de serre(mission franco-européenne Iasi-Ng).

Des ballons sont également envoyés dans la stratosphère pour étudier le climat, comme la quantité de vapeur d’eau…

STRATEO – Ballons devenus pressurisés et instrumentés. Résistant aux forces des vents, ils se faufilent dans l’ oeil des cyclones pour les étudier de l’intérieur (1ère mondiale pour le CNES).

En projet, Microcarb , instrument capale de mesures le CO2, premier gaz à effet de serre, porté par un microsatellite (CNES).

FORETS – BIOMASS satellite qui cartographie les forêts afin d’évaluer la quantité de carbone stockée et connaître son impact sur le climat.

SANTE – Les satellites et les ballons d’observation

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Exposition  » Biodiversité : 10 lieux – 10 milieux  » CNES – 22 panneaux 60 x 80

Panneau 1 et 2La diversité du vivant est d’une extrême richesse Elle concerne tous les milieux, toutes les latitudes mais reste souvent méconnue. Indispensable aux humains elle leur apporte des services essentiels. Nous vivons aujourd’hui une crise de la biodiversité, qualifiée de sixième grande crise d’extinction …

Panneaux 3 et 4 Les milieux passés – L’émergence de la vie est le point de départ de la biodiversité. La biodiversité actuelle est le résultat de plus de 3,5 milliards d’années d’évolution de la vie. Elle a suivi l’évolution des espèces, subi des crises de grandes extinctions dues au fonctionnement interne de la planète (volcanisme, réorganisation des continents) ou à des crises environnementales (changements climatiques comme par exemple les glaciations). Mais l’évolution de la biodiversité n’est pas toujours catastrophique. Il peut aussi s’agir de diversification, d’expansion des espèces, comme ce fut le cas au Cambrien (540 millions d’années) ou à l’Eocène(40 millions d’années).

Panneaux 5 et 6 – Le milieu agricole – Comprendre comment la structure du paysage (présence de haies, bois, prairie) et la conduite des cultures (fertilisation, travail du sol) modifient la répartition de la biodiversité ; comment les politiques agricoles, le changement climatique, les nouvelles techniques modifient les pratiques des agriculteurs, et donc les paysages et la biodiversité …

Panneaux 7 et 8 – Le milieu désertique – L’avancée du désert en Afrique, accentuée par le changement climatique, conduit à l’appauvrissement des sols et à une diminution importante de la biodiversité végétale, animale et microbienne, entraînant des conditions d’existence difficiles pour les populations locales. Cette diversification conduit à d’importants flux migratoires, associés à une paupérisation du milieu rural, à des changements culturels, ainsi qu’à un fort impact sur la santé … Le projet de Grande Muraille Verte a pour vocation de lutter contre la désertification …

Panneaux 9 et 10 – Le milieu insulaire – Madagascar fait partie des plus importants et des plus intéressants hauts lieux de la biodiversité, avec un fort taux d’endémisme (présence d’une espèce animale ou végétale à l’état naturel, limitée à une région donnée). La déforestation due aux incendies de forêt accidentels ou criminels, aux défrichement des terres, à l’ exploitation industrielle … menace cette biodiversité avec la disparition rapide et à grande échelle de nombreuses espèces animales et végétales …

Panneaux 11 et 12Le milieu marin – Les récifs coralliens, remparts contre les vagues, réserve de poissons et d’algues …, qui concernent un demi-milliard d’humains dans plus de 100 pays comptent parmi les systèmes les plus menacés. 20 % ont déjà disparus …

Panneaux 13 et 14 Le milieu méditerranéen – la région méditerranéenne est l’un des 3 hotspots de biodiversité identifiés au niveau mondial, sur la base d’une forte richesse en espèces et d’un nombre très important d’endémiques. Sur moins de 2 % de la superficie du globe , on recense 20 % des végétaux supérieurs de la Terre. C’est une région-clé pour la conservation des ressources génétiques …

Panneaux 15 et 16 Le milieu montagnard – La haute montagne abrite de nombreux êtres vivants adaptés à des conditions extrêmes qui combinent froid, manque d’oxygène, fortes intensités lumineuses, vent, etc. conditionnées par la diminution de la température avec l’altitude. D’où l’impact important du réchauffement climatique qui entraîne une remontée des espèces et menace celles des hautes altitudes qui ne peuvent se réfugier plus haut …

Panneaux 17 et 18 Le milieu polaire – En raison de leur isolement et de leur climat, les milieux polaires ,l’Arctique et l’Antarctique, demeurent les derniers environnements naturels où l’impact humain est resté limité . Les communautés végétales et animales y sont fragiles, aussi elles seront les plus affectées par les changements climatiques. Des espèces risquent de disparaître. La fonte des glaces risquent de bouleverser les activités humaines et les espèces invasives …

Panneaux 19 et 20 Le milieu tropical – Milieu d’une grande diversité biologique et de ressources pour l’homme, il est une richesse importante pour la découverte de nouveaux médicaments, l’alimentation et le patrimoine culturel. Il est menacée par la déforestation due à la recherche de nouvelles terres agricoles et d’élevage, et le développement d’industries minières. Plus de 18 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues à la déforestation.

Panneaux 21 et 22 Le milieu urbain – Le développement des zones urbaines est en progression constante. L’occupation intensive de l’espace laisse peu de place à la nature. Pour autant, ces milieux urbains ne sont pas forcément pauvres en biodiversité. La ville est devenue un écosystème où l’homme cohabite avec quantités d’autres espèces, végétales et animales, introduites ou sauvages. Quelles sont les aptitudes de colonisation et les capacités d’adaptation des espèces, les structures qui favorisent ou bloquent la propagation des espèces ? afin de mieux concevoir la ville pour y optimiser la qualité de vie …

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Exposition «  L’exploration des mers » CNRS – 17 panneaux 60 x 80

Panneau 1 – Le CNRS explore les mers – Les océans couvrent 70% de la surface du globe et représentent 97% de l’eau terrestre, pourtant ce sont les zones les moins connues de la planète ! Sources de vie,

en interface avec l’atmosphère, ils jouent un rôle prépondérant dans les équilibres climatiques.

Dans un contexte où un réchauffement global constitue un élément clé pour un développement durable raisonné, la compréhension des océans est devenue une priorité scientifique.

Comprendre, explorer et exploiter les mers et les océans implique une recherche pluridisciplinaire : sciences de l’univers, ingénierie, chimie et environnement, sciences du vivant et sciences humaines et sociales.

Le CNRS vous invite à «plonger »  au coeur de cette recherche innovante, source de nouvelles connaissances …

Panneau 2 – Des algues invasives – Le développement mondial du commerce maritime et certaines activités humaines favorisent l’introduction fortuite ou volontaire d’espèces et leur naturalisation dans leur lieu d’introduction. Ces transplantations sont souvent la cause d’une perte de biodiversité .Par exemple, l’introduction des algues Caulerpa en Méditerranée altère de façon significative l’équilibre de cet écosystème marin en réduisant le développement de l’herbier à posidonies.

En Méditerranée occidentale – La prolifération de l’algue Ulva Lactura dans la Manche en baie de Lannion (Côtes d’Armor) est due à un enrichissement des eaux littorales en nitrates et phosphates lié aux activités humaines – Etude des eaux envahies par l’algue d’origine australienne Caulerpa racemosa en Méditerranée, à Marseille. Prélèvement d’un quadrat destiné à étudier la prairie sous-marine – Etude de l’extension des prairies de Caulerpa taxifolia, algue d’origine australienne : zones de compétition avec l’herbier de Posidonia oceanica en Méditerranée, à Villefranche-sur-Mer.

Panneau 3 – Comprendre la catastrophe pour prévenir demain – Malgré l’accumulation de données et les outils de simulation et de modélisation actuels, certains phénomènes qui conduisent à des catastrophes restent imprévisibles. C’est le cas pour les mouvements de la croûte terrestre, au fond des océans, susceptibles de provoquer un tsunami aux conséquences dramatiques pour les habitants des zones côtières.

– Des recherches pluridisciplinaires contribuent à la mise en place de mesures préventives et préservatrices.

– Des mesures sur le terrain permettent d’évaluer force, hauteur et direction des vagues du tsunami. Route endommagée au sud de LhokNga, Indonésie, janvier 2005 – Ce gros bloc de coraux, emporté à l’intérieur des côtes, témoigne de la puissance du tsunami du 26 décembre 2004. Baie de Pantai Lampuuk, Banda Aceh, Indonésie – Sur la plage de Pantai Lampuuk un programme de plantation d’arbres a été mis en place un an et demi après le tsunami de décembre 2004. Banda Aceh, Indonésie.

Panneau 4 – Coup de chaud sur les espèces marines – Le réchauffement climatique global induit une élévation de la température des océans. L’utilisation accrue des ressources énergétiques fossiles augmentent la production dans l’atmosphère de gaz à effet de serre, en particulier de gaz carbonique. Le gaz carbonique rejeté est en partie absorbé par les masses d’eau océanique, ce qui entraîne une acidification du milieu marin. Ces modifications ne sont pas sans conséquence sur l’évolution de nos écosystèmes.

Panneau 5 – Des océans et des mers chargés d’histoire – Depuis l’invention des navires, toutes les époques ont été marquées par des naufrages. Les épaves retrouvées près des rivages ont été marquées par des naufrages. Les épaves retrouvées près des rivages ou dans les profondeurs marines fournissent aux archéologues des indices pour reconstituer notre histoire humaine, sociale et économique. Les trésors engloutis se révèlent alors comme de précieux témoins.

Panneau 6 – Utiliser l’énergie des mers – Dans un contexte mondial où les ressources énergétiques fossiles – pétrole et charbon – tendent irrémédiablement à disparaître, exploiter l’énergie des vagues ou des courants marins constitue une alternative pour une solution énergétique propre et un développement durable.

 Panneau 7 – Biodiversité – Préserver la biodiversité nécessite de recenser l’ensemble des espèces présentes dans les mers et les océans. Ce travail systématique d’identification et de classification est encore loin d’être achevé. Voici quelques exemples en Méditerranée, apporté par la station océanologique d’Endoume à Marseille.

Panneau 8 – La mer et les océans : sources de modèles pour la biologie cellulaire – Parmi toutes les espèces marines, certaines présentent des caractéristiques intéressantes pour servir de modèles biologiques simples. Ces modèles peuvent être utilisés par les chercheurs, par exemple pour sélectionner des molécules potentiellement actives dans telle ou telle pathologie. Le décryptage du génome de l’oursin est achevé et certain gènes, responsables chez l’homme de la vision et de l’audition sont déjà présents chez cet invertébré !

Panneau 9 – La pêche : gérer le prélèvement de sources océaniques – L’industrialisation de la pêche a entraîné une exploitation accrue des ressources naturelles qui se traduit par une disparition progressive de certaines espèces. L’étude scientifique de ces phénomènes permet la mise en place de solutions efficaces de préservation et de régulation des prélèvements. Les chercheurs étudient aussi les conséquences économiques, sociales et culturelles pour les communautés humaines qui vivent de la pêche.

Panneau 10 – Les campagnes océanographiques – Comprendre les mécanismes de la circulation des masses d’eau océaniques, les variations de température, salinité, teneur en gaz carbonique de l’eau de mer, observer la dynamique des populations marines végétales et animales… nécessite la mise en œuvre de campagnes océaniques. Menées dans le cadre de programmes internationaux, grâce à une logistique lourde et des instruments de mesure innovants, elles permettent de constituer des bases de données pertinentes et actualisées.

 

Panneau 11 – Les mammifères marins, explorateurs des océans – Situés au sommet des chaînes alimentaires, les mammifères marins se déplacent sur de longues distances et plongent à de grandes profondeurs. Les balises, dont les équipent les chercheurs, possèdent des capteurs électroniques qui collectent des informations sur leur localisation et des mesures physiques (température, salinité) sur les régions marines qu’ils fréquentent. Ces données «prélevées» dans des zones inaccessibles à l’homme sont très précieuses pour l’océanographie moderne.

Panneau 12 – Les oiseaux marins, sentinelles des changements climatiques – Dépendants de l’océan pour se nourrir , les oiseaux marins passent une grande partie de leur temps en mer mais ont besoin de revenir à terre, notamment pour se reproduire. Balises Argos, GPS et enregistreurs d’activité permettent de les suivre en mer et d’identifier leurs zones de pêche et les ressources dont ils dépendent. L’étude des variations des conditions océanographiques et des évolutions démographiques aide à comprendre l’impact des changements climatiques sur ces espèces.

Panneau 14 – MEDIMER* : une plate-forme expérimentale d’écologie marine – Située au bord de l’étang de Thau, en Méditerranée, cette plate-forme unique en Europe permet d’étudier l’évolution des systèmes biologiques marins dans des conditions environnementales contrôlées (mésocosmes). Les effet sdes changements globaux sur les organismes aquatiques méditerranéens sont analysés au moyen de nombreux instruments de mesures optiques, chimiques, biologiques et climatiques. *MEDIMER : MEDIterranean plateform for Marine Ecosystem Experimental Research.

Panneau 15 – Pétoncles et coquilles Saint-Jacques : des témoins climatiques – Ces mollusques bivalves, présents dans diverses régions océaniques, constituent des modèles biologiques performants pour décrypter les évolutions climatiques. Ils «enregistrent» les caractéristiques de leur environnement au cours de leur vie. En déchiffrant le message chimique contenu dans leur coquille et en mesurant leur croissance, les scientifiques ont fait de ces espèces de très précieux bio-indicateurs.

Panneau 16 – L’aquaculture : une voie innovante – L’aquaculture constitue aujourd’hui une voie inno- vante pour faire face au déficit en ressources alimentaires marines. Cette activité de production nécessite un investissement important en recherche et développement pour comprendre les comportements reproductifs de certaines espèces et développer des processus alliant qualité et efficacité.

Panneau 17 – Richesse et diversité du plancton marin – Le plancton marin est constitué de l’ensemble des organismes microscopiques vivant en suspension dans l’eau de mer : gamètes, larves, petits crustacés, mollusques, végétaux et algues microscopiques … Le phytoplancton et le zooplancton représentent une part encore mal connue de la biodiversité marine. Premier maillon des chaînes alimentaires marines, ces populations sont sensibles aux changements climatiques et aux pollutions.

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Exposition « Milieux marins surexploités, quelles solutions pour un futur durable »  CNRS – 8 panneaux 100 x 70

Encore très peu connus, les milieux marins sont menacés par les activités humaines. Alors que débute la Décennie des Nations Unies des sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030), la communauté scientifique, les décideurs politiques, les entreprises, et la société civile doivent se mobiliser ensemble et dès maintenant pour protéger et conserver ces écosystèmes. Cette exposition a été réalisée dans ce cadre, à partir de résultats scientifiques. 

Panneau 1Quelles solutions pour un avenir durable ?

Panneau 2 – La surpêche épuise les stocks de poissons.

Panneau 3 – La pêche industrielle affame les oiseaux marins à l’échelle mondiale.

Panneau 4 – Quelle est l’ampleur de la pêche illégale.

Panneau 5 – Les aires protégées, une solution bénéfique pou l’homme.

Panneau 6 – Les aires protégées efficaces à certaines conditions.

Panneau 7 – Les mers et les océans ne sont pas assez protégés.

Panneau 8 – Domaines d’actions pour une utilisation durable de l’océan.

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Exposition «  Des plantes et des Hommes  » IRD – 17 panneaux 80 x 100

1 – Des plantes et des Hommes. . . Cultivons la biodiversité.

2 – De la domestication à la mondialisation. Il y a bien longtemps. Une modernisation nécessaire

3 – Une première forme de mondialisation de l’agriculture est apparue avec les grandes explorations vers le XVe siècle puis avec les colonisations. À partir du XIXe siècle, le monde agricole s’est industrialisé.

4 – La Révolution verte qui a culminé dans les années 1960 a ensuite été une étape majeure de cette évolution, avec la diffusion de variétés améliorées et de pratiques d’intensification agricole dans les pays en développement.

5 – Il y a plus de 10 000 ans, avec la domestication des plantes et des animaux, la naissance de l’agriculture a marqué un tournant de la civilisation.

6 – Dès lors et durant plusieurs millénaires, une agriculture de type familial s’est installée dans le monde, chaque communauté cultivant les espèces* présentes autour d’elle et développant des variétés adaptées aux usages locaux et à l’environnement.

Tout être vivant est désigné par deux noms latins qui précisent le genre et l’espèce)

7 – Sécurité alimentaire et biodiversité. Forte diminution de la biodiversité

8 – Suite à ces transformations, la sécurité alimentaire mondiale repose désormais sur un nombre restreint d’espèces.

9 – De plus, les mêmes espèces se retrouvent sur l’ensemble de la planète, une homogénéisation qui traduit une érosion de la biodiversité.

10 – On estime par exemple que seulement 30 espèces végétales fournissent 95 % des apports énergétiques de l’humanité, alors que depuis le début de l’agriculture, plus de 7 000 plantes ont été cultivées ou cueillies pour être consommées.

Gardiens des variétés locales.

11 – Si le nombre de variétés utilisées par le système agricole industrialisé est relativement limité, en revanche, les communautés agricoles familiales continuent de cultiver des variétés locales issues de ces 10 000 années de domestication, contribuant grandement au maintien de la biodiversité mondiale..

L’objectif de cette exposition est de faire état – à partir d’un certain nombre d’exemples – des legs à l’humanité de cette histoire des plantes cultivées.

12 – La plupart d’entre elles connaissent une phase d’industrialisation de leur production plus ou moins poussée comme la tomate, la banane, le café, le riz, le blé, tandis que d’autres sont encore emblématiques de l’agriculture familiale dans le monde comme le mil, l’igname, le fonio ou le sorgho.

 – La banane – Le blé – Le café – Le fonio – Le haricot – L’iguame – Le mil – Le riz – Le sorgho -La tomate

13 – Les enjeux de l’agriculture du futur

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Exposition » Sols et climat » – IRD – 17 panneaux 80 x 120 

Les sols forment la couche superficielle des terres de notre planète.

 Visibles dans la nature, souvent invisibles dans nos villes, ils sont indispensables à toute vie. Ils existent et évoluent avec les continents depuis environ 2,5 milliards d’années.

Présents sur toutes les terres émergées, les sols sont variés et complexes. Ils sont le support et l’habitat des animaux et des plantes, le socle de nos aliments, l’archive des traces de la vie et des cultures du passé, les régulateurs de l’environnement, la source de nos matériaux…

Ils fournissent ainsi aux êtres vivants des services essentiels à leur survie et leurs activités. Pourtant, les sols sont en grand danger ! Les activités humaines comme l’agriculture intensive, la déforestation ou l’expansion urbaine impactent fortement ces environnements, leurs effets étant exacerbés par le changement climatique. Petit à petit les dégradations ont des conséquences importantes sur l’alimentation, la santé et le bien-être des humains, mais aussi sur la biodiversité, la qualité de l’eau… C’est particulièrement le cas sous les tropiques où les sols sont fragiles et le climat difficile. Dans ces zones où l’agriculture est le principal secteur économique, les sols représentent un capital d’autant plus essentiel à préserver.

Les sols, s’ils sont préservés et durablement exploités, continueront à nourrir la planète, à contribuer à la lutte contre le changement climatique et à procurer un support d’habitation sain aux humains. C’est en s’appuyant sur ce constat et sur les travaux récents des chercheurs de l’IRD et de ses partenaires, que l’exposition Une Terre, des Solutions propose d’aborder les enjeux, les défis et les solutions pour des sols au service d’une humanité durable.

Panneau 1 – Titre

Panneau 2 – Une TERRE, des Solutions

Panneau 3 – Les sols, des environnements complexes et multiples

Panneau 4 – Le monde du dessous

Panneau 5 – Les sols au service du développement durable

Panneau 6 – Des sols rares et en danger

Panneau 7 – Nourrir à tout prix

Panneau 8 – Des terres agricoles en danger

Panneau 9 – Des pratiques agricoles durables

Panneau 10 – Les sols puits de carbone

Panneau 11 – Les scientifiques enquêtent

Panneau 12 – Pratiques durables pour favoriser le stockage du carbone

Panneau 13 – Une planète de plus en plus urbanisée

Panneau 14 – Préserver et restaurer

Panneau 15 – Vers une agriculture urbaine

Panneau 16 – Les sols un bien commun

Panneau 17 – Une science engagée pour un avenir durable

 

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